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Dans les rues autour de Al Hussein, Le Caire Le Nil, Assouan jeunes filles dans une cour de ferme à Assouan Menuisier, Assouan Marcus, rue Ahmed Maheer, Assouan L'ancien cinéma d'Assouan En haut de la colline d'Akarob, Assouan Mâts de felouques, Corniche du Nil, Assouan Travaux de maçonnerie dans une rue d'Assouan Balayeurs, rue du Nil, Assouan Rachad Francis et son fils Saïd, tailleur, Assouan Sahba, infirmière et pêcheuse, Assouan En redescendant du quartier d'El Mahmoudya, Assouan Kaïry, agent d'assurances au Café Arouba, rue du Nil, Assouan Dans un café près de la grande mosquée, Assouan Fin de journée sur le Nil, Assouan Dans un magasin du bazar, rue Saad Zaghloul, Assouan
Place Ramsès, Le Caire rue Hosh Qaddam, Al Goureya, Le Caire Dans une cour de ferme, Assouan Agent de la circulation Homme du Fayoum, Assouan Homme lisant devant son magasin Marchand de tissus dans son échoppe Homme posant devant son magasin, bazar d'Assouan Homme avec un livre sur les genoux Mâts de felouques, Assouan Ahmed Assabalah, patron du café Arouba, rue du Nil, Assouan Sabah, infirmière et pêcheuse, Assouan Rachad Francis Ouvrier dans un immeuble en construction Une des filles de Saad, Assouan-Ouest, Assouan Helmy Mourad et ses enfants dans son appartement d'El Mahmoudya, Assouan Homme dans les rues du Caire Homme dans les rues du Caire
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Cette fois-ci, motivé par les dernières heures du séjour précédent, je suis là pour photographier. Je débarque la nuit tombée au Caire chargé de films, de boîtiers, d'objectifs, d'un pied, d'un flexible. Comme ce sera le cas les autres fois, une fois la question du taxi réglée (toujours une petite aventure), une fois la chambre prise au Malki, je me sens obligé de tout de suite plonger dans le Caire. Je commence léger, un Leica autour du cou sous la veste, quelques films dans les poches. Pas de sac à dos. Comme souvent, l'histoire photographique commence dans les ruelles de Khan el Khalili, ce souk pour touristes situé juste à côté de l'hôtel, puis dans Al Goureya.
C'est Ramadan. Pendant la journée, les cafés sont quasiment tous fermés. Les exceptions sont rares, trop rares. Avec Oskar, un sympathique Suédois rencontré dans Al Goureya et que la vision du Rolleiflex pendu à mon cou avait intrigué, nous décidons d'aller ensemble dans la Cité des Morts dont nous n'explorons qu'une infime partie, non sans nous faire inviter par les habitants de cet étrange morceau de ville à manger quelques fruits ou boire un thé. De retour dans le centre, on nous hèle pour nous inviter à manger à la table des voyageurs, en pleine rue.
Devant préparer l'exposition collective qui doit être consacrée aux "Hommes et femmes de Haute-Egypte", je ne reste pas longtemps au Caire. Et me voilà à sillonner Assouan dans tous les sens, à pied, en service-taxi, à faire connaissance de tous les quartiers environnants où les gens habitent et travaillent aussi. Les Assouanis n'en reviennent pas que je puissse aller me promener à Kima ou, pire, à El Mahmoudiya, ce quartier d'immeubles d'habitations, une cité dortoir très laide comme l'Egypte sait en produire dans l'urgence pour loger ceux qui abandonnent les campagnes pour trouver la survie dans les villes. Ces cités pullulent notamment autour du Caire.

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Robert Laugier - photographe